L’espace Schengen est une zone de libre circulation regroupant les territoires de 26 pays signataires d’un accord commun. Les ressortissants de ces membres peuvent circuler librement. Les étrangers pourront également le faire sous certaines conditions, les voici.
Un rappel des particularités de l’espace Schengen
22 pays membres de l’Union européenne ont signé l’accord pour l’établissement de l’espace Schengen. 4 autres nations se sont jointes à eux, à savoir la Norvège, le Liechtenstein, la Suisse ainsi que l’Islande. Les ressortissants de ces pays pourront librement circuler sans présenter de visa à la frontière. Le passeport suffira lorsque les autorités frontalières locales demandent des pièces justificatives. Par contre, la formalité classique reste maintenue pour les autres personnes issues des états non-signataires de l’accord Schengen.
Les étrangers restent libres de se déplacer
Les ressortissants émanant de pays non-signataires de l’accord de libre circulation européenne doivent demander un visa Schengen. Ce document est à présenter avec le passeport à chaque passage de frontière. Les autorités pourront procéder à des vérifications si besoin. En gros, les frontières des pays membres de l’espace Schengen n’existent que pour les ressortissants étrangers. Cela dit, les citoyens des pays européens signataires de l’accord doivent eux aussi présenter un visa lorsque leur périple dure plus de trois mois.
Présenter un visa classique
Quel que soit le motif de leur voyage en Europe, les non européens doivent présenter un visa aux frontières. S’ils comptent circuler dans les pays membres de l’espace Schengen, alors, ils doivent demander un visa à cet effet. Ce document leur donne le droit d’aller dans 26 autres pays sans devoir demander autant de visas. Cependant, cette permission se limite à 90 jours. Passé ce délai, il faudra entamer d’autres formalités, notamment la demande d’un long séjour dans le pays de leur choix.